Page 24 - Centenaire du Temple Buffault
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2) Ces obligations ne porteront pas d'intérêts et seront rembour-
sables par voie de tirage chaque année, au moyen des fonds
provenant des recettes excédant les dépenses du Temple...

3) Les travaux ne commenceront que lorsque la moitié des obli-
gations aura été souscrite.

6) Les noms des souscripteurs d'une somme de 5000 F au mini-
mum seront inscrits comme fondateurs sur une plaque de
marbre qui sera apposée dans le Temple. Tous les ans, à l'anni-
versaire du décès de chaque membre fondateur, il sera récité
au Temple, à l'office du matin, une prière dite Escabat et un
Kadisch.

7) Il sera célébré annuellement dans le Temple un service spécial
de bout de l'an, en souvenir de tous les souscripteurs décédés.
L’Administration du Temple est chargée de perpétuer l'exécution
du présent article...

10) L’Administration devra attacher au service du Temple un
homme pieux, autant que possible un jeune rabbin sortant du
séminaire de Paris. Ce fonctionnaire assistera matin et soir aux
offices et veillera à ce que les prescriptions énoncées aux
articles 6 et 7 soient strictement observées.

Les Israélites Portugais répondirent avec empressement à l'appel

de fonds adressé par la Société civile.

Le journal l’ « Univers Israélite », daté du 1"‘ avril 1875, p. 474, nous
apprend « que le rabbin de Belgique Astruc, qui a laissé à Paris de si
bons souvenirs », venu passer 48 heures à Paris, a obtenu de Madame
Charles Heine, née Furtado, un don de 40 O00 F (quarante mille francs)
en faveur de la construction du Temple Portugais, don fait en mémoire
de sa famille et de MM. Allegri et A. de Camando 5 O00 F chacun.

Au 1"" juillet 1875, la souscription s'élevait à 254 600 F. La Société
civile précise alors que son Conseil pourrait s'entendre avec le Consis-
toire pour lui céder la propriété du Temple, à la condition par lui :

1) de n'en pas changer la destination, dest-à-dire de le conserver

à perpétuité à la célébration du culte israélite, suivant le rite
espagnol-portugais, dit séphardi;

2) d'employer les revenus du Temple à l'amortissement de toutes
obligations émises par la Société, qui n'auraient pas encore été
remboursées...

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