Page 119 - Mémoires et Traditions
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                  Prières et Traditions
  LES FÊTES - Mois de TIChRI (fêtes dites d’automne) ROCh hAChANA (le Nouvel An)
Seul le Baal Tokéa (celui qui sonne le chofar) revêt la tenue blanche aux offices du matin. L’arche sainte est ornée de tentures blanches, signe de pureté et de retour à Dieu. Ses portes restent ouvertes le matin de « Nichmat... » à la prière finale « Aleinou... »
Le matin, à la sortie de la Torah le rabbin prononce en français : « Seigneur, au moment où s’ouvrent les portes de ton Sanctuaire, notre âme s’élève vers Toi... » Quand le chofar retentit dans le temple, le premier couplet de « Et Chaaré Ratson » est chanté par le rabbin et la suite par le ministre officiant. Auparavant, il a été rappelé aux fidèles la signification du chofar.
La veille de Roch Hachana, l’office commence à 7 heures du matin par les sélihot (sans chofar), suivi de cha’harit (normal) puis de la cérémonie de « Hatarat Nédarim ».
 ARvIT
Le 1er soir, l’office débute avec « Ahot ketana » s’il s’agit d’un jour de semaine. Sinon, le vendredi soir, il débute par « Mizmor chir leyom hachabbath » suivi de « Lamnatseah al haguitit » puis « Ahot ketana ». Il est à noter que « Baroukh Chem » est chanté par les fidèles après le Chema alors que « Raou banim » ne l’est pas. Le second soir, « Ahot ketana » n’est pas récité.
ChA’hARIT
Il se déroule comme un chabbath matin. Le psaume de la fête est intercalé pendant les zémirot. Le 1er jour, à « Nichmat kol ‘haï », deux séganim rejoignent le ministre officiant. Auparavant, « Elokaï al tedineni » et « Chofet kol haaerts » ont été chantés. Après « Nichmat », « Yede rachim » est entonné puis le kaddish jusqu’à la fin de la amida avec la répétition. « Avinou Malkenou » est récité (sauf le chabbath) suivi du kaddish titkabal avec « Téanou » puis « Lemaanha Elokaï » clôture l’office.
Le second jour, avant « Nichmat kol ‘haï », « Adonaï yom le’ha » est récité. Avant le kaddish, il y a le chant « Yah chimkha ». Ensuite, « Avinou Malkenou » (hormis le chabbath) puis le kaddish titkabal avec « Téanou ». Le chant « Yaane bebor avot » achève l’office. Pour la sortie de la Torah, les honneurs religieux sont semblables à ceux du chabbath en chantant « Vayehi binsoa ». Le ministre officiant récite le Chema tandis que le rabbin lit le texte en français. Les rouleaux sont alors menés vers la téba. Les montées à la Torah sont les mêmes qu’à chabbath. Lors des sonneries du chofar (hormis le chabbath), deux séganim restent aux côtés du Baal Tokéa et du ministre officiant.
Après la lecture de la haftara, le rabbin récite les bénédictions pour la communauté, la France, l’Etat d’Israël et son armée.
Les honneurs religieux sont annoncés pour les sonneries du chofar. Après leur retentissement, « Et chaaré ratson » est chanté avec une strophe pour le rabbin et chaque ministre officiant. Il en est de même pour « Adonaï bekol chofar » mais les dernières strophes de ces deux chants reviennent au ministre officiant. Le Tokéia chante en alternance avec les fidèles « Ala Elohim bitroua » verset par verset et continue seul « Koli chamata ». Le « Yehi ratson » est repris en français par le rabbin. Ensuite, le Tokéia fait la bénédiction du chofar (avec « ché’é’héyanou » le 1er jour) et sonne les 30 premiers sons suivis de « Achrei Haam Yodéé » et de « Achrei yochvei vetekha ». Le chabbath, il n’est prononcé que « Et chaare ratson » suivi de « Acherei yochevé vetekha ».
Lorsque le séfer Torah est rangé, avant le début de moussaf, les honneurs religieux pour la hazâra sont annoncés devant le héchal. Le cérémonial est le même pour les deux jours. Le moussaf est récité à voix basse tandis que le chofar retentit avant chaque « Hayom harat olam ».
Avant la répétition du moussaf, les portes du héchal sont ouvertes par les personnes honorées. La répétition débute par « Okhila laEl » suivie du moussaf entier avec les sonneries du chofar avant chaque « Hayom harat olam » dont le dernier est chanté solennellement « Veata berahamkha harabim ». Puis le ministre officiant récite le Kaddish titkabal avec onze sonneries et « Téanou ».
L’office s’achève comme un chabbath.
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